« Zeus hospitalier » est le nom de la vaste opération de police lancée par le gouvernement grec contre les étrangers. En fait d'hospitalité, il s'agit de rafles basées sur des interpellations au faciès, et de les enfermer dans des centres de rétention lorsqu'ils sont en situation irrégulière. La Grèce en crise s'est lancé dans un programme de construction ou d'aménagement de trente centres de mille places, avec le soutien financier de l'Union européenne.
« Thétis » est le nom de l'opération lancée par la police et le ministère de la santé. La procédure est sensiblement la même : des consommateurs de drogues sont raflés dans les rues d'Athènes, menottées et emmenés – assez curieusement – dans des centres de rétention pour étrangers assez loin d'Athènes. Là, elles sont identifiées et subissent un examen médical, puis sont relâchées et doivent se débrouiller pour rentrer à Athènes.
